La place de la France dans le concert international

Le pacte national pour la croissance et compétitivité place l’innovation comme créateur de nouvelles valeurs ajoutées et moteur de conquête de nouveaux marchés au niveau européen et mondial ; la santé est véritablement un élément constitutif de compétitivité et d’efficience que l’on peut facilement promouvoir à l’étranger en s’appuyant sur la position référente du système de soins de la France au niveau international, classé parmi les premiers au monde.
La restructuration actuelle du système hospitalier vise à baisser les dépenses hospitalières dans les dépenses de santé : baisse du nombre de lits, réduction du nombre et de la durée des séjours hospitaliers, orientation vers une médecine de ville et développement de l’ambulatoire. En complément de cette logique de rationalisation, une autre solution émerge : les atouts dont dispose notre pays, notamment son excellence en matière médicale et chirurgicale (offre de soins, accessibilité, rapport qualité-coût) offrent une opportunité unique de performance économique et de rayonnement international, tout en contribuant à une rationalisation des ressources et une hausse de la rentabilité des établissements qui se positionnent conformément sur le secteur internationale de la mobilité des patients.
Que manque t-il à la France?
Attirer davantage de patients se faisant soigner en France que de français qui iront se faire soigner à l’étranger, voilà un bel objectif : la « balance sanitaire » doit être non seulement bénéficiaire, mais également devenir vecteur de nouveaux développements dont la France et ses établissements tireront profit s’ils assurent la structuration conforme de la prise en charge des patients étrangers et la prestations des services annexes : c’est cette ligne que nous proposons de suivre via la certification des structures concernées.
L’Europe a compris depuis longtemps ce formidable essor et la Directive 2011/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 9 mars 2011 relative à l’application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers pose les bases de l’encadrement des patients étrangers. Le plan d’action “Ehealth Action plan 2012-2020” intègre quant à lui la composante “télémédecine” en vue d’optimiser les bénéfices économiques et sanitaires de l’interopérabilité et de la mise en place de solutions de télémédecine. Voilà deux challenges ambitieux que la France peut aisément relever…
Enfin, le patient se transforme progressivement si ce n’est en « consommateur », tout du moins en patient éclairé, dont il convient d’accompagner l’évolution. Le prescripteur qui parfois l’oriente ainsi que l’établissement de soins et les professionnels qui l’accueillent, ont tous intérêt à bénéficier tous d’un système optimisé et des solutions que nous proposons.