Meilleure coordination des soins ambulatoires

45% seulement des soins en France sont réalisé en ambulatoire, soit 20 points de moins qu’en Europe du Nord (source Le Figaro, 29/05/2013).
Les principaux acteurs de la santé en France reconnaissent aujourd’hui pleinement la nécessité de poursuivre les efforts en ce sens : l’efficience d’un établissement peut-elle être évaluée par sa répartition hospitalier et ambulatoire ? Sa capacité à développer l’ambulatoire, et donc à rationaliser ses procédures de prise en charge via une meilleure coordination des parcours de soins est-elle un signe de performance ? C’est en tous cas un signe de dynamisme et de bonne santé. La preuve qu’on ne stagne pas dans des habitudes qui sont souvent le pire ennemi de l’homme et un frein au changement et à l’évolution, que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle.
Les soins ambulatoires sont particulièrement adaptés à une patientèle étrangère car son mode de gestion est plus souple, mais nécessite une coordination accrue entre l’amont et l’aval et en règle générale à tous les stades et processus. De nombreux avantages y sont liés, principalement en terme de baisse des coûts et de hausse de la qualité. Il n’est donc plus question de choisir entre l’un et l’autre, qui se renforcent alors mutuellement. Mais ce n’est pas tout, par sa logique d’optimisation des procédures, le développement de l’ambulatoire est une opportunité exceptionnelle de réduction des délais, de ré-assurance des patients, d’un suivi post-traitement repensé… et in fine de satisfaction du patient, ce qui débouche sur une notion de de fidélité, de reconnaissance et de recommandation. A l’heure du Web 2.0 et du développement des réseaux sociaux, c’est si ce n’est la voie à suivre, du moins celle à considérer le plus sérieusement qui soit.
Les principaux acteurs de soins en France ne s’y trompent pas et travaillent sur ce levier, dorénavant levier numéro 1 devant les achats et l’absentéisme.
Cibler et promouvoir les principaux domaines ambulatoires ou hospitaliers qui s’adressent à une population donnée pour des raisons bien précise est l’essence du Case Management.
Le développement de l’ambulatoire ou la meilleure coordination des parcours de soins demande souvent de changer un certain nombre de repères, d’habitudes et de circuits pré-établis, ce qui est souvent le principal frein à leur adoption. Pourtant les résultats parlent. Une expérience originale aux Etats-Unis montre qu’il est même préférable que ce soit les unités médicales qui se déplacent au chevet du patient plutôt que le patient qui se déplace de service en service. Voir l’article concerné.
De nôtre point de vue, une coordination plus efficace et complète nécessite aussi l’intégration des composantes hors du champs médical, qui comptent de plus en plus dans le degré d’appréciation positive d’un patient de son expérience globale. Cette expertise a été développé sur le terrain pendant 6 ans par notre société, sous forme d’optimisation des procédures opportunes de prise en charge en contexte international : la coordination de parcours de soins entre deux pays et l’optimisation des procédures est un impératif en contexte international, avant que cela devienne en quelques années une priorité nationale, aussi bien auprès des établissements publics que privés.